posté le 19-08-2011 à 20:41:47
vivre mieux
Il est très facile de juger, mais bien plus difficile d'accepter
chaque moment tel qu'il est, juste comme il est, sans vouloir le
changer, le modifier d'une façon ou d'une autre. Nous nous évaluons,
nous comparons sans cesse, d'une manière plus ou moins subtile. Il est
bien plus bénéfique d'accepter chaque moment, le laisser être, nous
permettre d'être nous aussi. En général, nous résistons ou refusons ce
qui est. Mais nous ne sommes pas ici pour rendre les choses parfaites.
Lorsque nous commençons à accepter chaque moment juste comme il est,
les autres justes comme ils sont, nous-mêmes comme nous sommes, alors
chaque instant est parfait. C'est un grand soulagement.
L'acceptation n'est pas la résignation, la passivité, l'abandon, c'est
plutôt permettre aux choses d'être sans les rejeter. Le Dhamma nous
enseigne justement de ne rien exclure. Mais la réalité est que nous n
Il est très facile de juger, mais bien plus difficile d'accepter
chaque moment tel qu'il est, juste comme il est, sans vouloir le
changer, le modifier d'une façon ou d'une autre. Nous nous évaluons,
nous comparons sans cesse, d'une manière plus ou moins subtile. Il est
bien plus bénéfique d'accepter chaque moment, le laisser être, nous
permettre d'être nous aussi. En général, nous résistons ou refusons ce
qui est. Mais nous ne sommes pas ici pour rendre les choses parfaites.
Lorsque nous commençons à accepter chaque moment juste comme il est,
les autres justes comme ils sont, nous-mêmes comme nous sommes, alors
chaque instant est parfait. C'est un grand soulagement.
L'acceptation n'est pas la résignation, la passivité, l'abandon, c'est
plutôt permettre aux choses d'être sans les rejeter. Le Dhamma nous
enseigne justement de ne rien exclure. Mais la réalité est que nous ne
pouvons ou ne voulons pas la supporter.
Il ne faut pas vouloir nous
accepter quand nous changerons ou quand nous évoluerons. Nous devons
nous accepter maintenant tels que nous sommes. Il en est de même pour
les autres. Nous ne devons pas chercher à les changer, mais les accepter
comme ils sont maintenant.
En réalité, le changement n'est possible
que quand nous nous acceptons. Nous devons permettre et être avec
chacune de nos expériences directement. Comment pouvons-nous y parvenir ?
En
étant attentif. L’attention n'ajoute rien, ne juge pas, ne compare pas.
Grâce à l'attention nous pouvons être conscients de ce qui est en train
de se passer, de chaque moment, et nous pouvons observer comment nous y
réagissons. Est-ce que nous nous y accrochons ? Est-ce que nous
rejetons ? Que ressentons-nous dans notre corps ? Y a-t-il des
contractions ou sommes-nous ouverts ?
Nous avons tendance à nous
crisper quand nous ressentons des sensations désagréables, par
conséquent nous ne leur permettons pas d'être complètement. Du fait des
contractions, nous créons un blocage et nous ne pouvons voir clairement
ce qui se passe. En fait nous essayons d'agir en sorte que les choses
soient différentes, au lieu de les laisser être, de les observer avec
attention, que ce soient des douleurs, de l'agitation ou de la
tristesse. Si au lieu de les bloquer, de lutter contre, nous les
acceptons, elles commencent à se calmer car l'énergie utilisée pour
lutter et se contracter est libérée.
Accepter ne signifie justement
pas abandonner. Lorsque chaque chose est vue clairement, avec
compréhension, il est possible d'agir sagement. Il s'agit d'accepter
tous nos états émotionnels et mentaux, ainsi que nos réactions à leur
égard. Nous nous apercevrons que notre acceptation leur permettra de les
dissiper. Il faut les inclure au lieu de les exclure, parce que les
exclure consomme beaucoup d'énergie, et nous avons tendance à utiliser
tant d’énergie en allant à l'encontre de ce qui existe, en rejetant, en
niant, en nous crispant. C'est épuisant.
Bien souvent, nous ne
sommes même pas conscients de le faire. Nous sommes le plus souvent
sévères avec nous-mêmes, nous nous jugeons durement. Nous manifestons de
l'hostilité envers certaines parties de nous-mêmes. Nous devons être
gentils et nous donner de l'amour.
Comment cultiver un esprit qui
accepte et ne juge pas alors que c'est une habitude conditionnée très
ancrée en nous de comparer, de juger et de rejeter ?
C'est à nouveau
l'attention. Observer simplement ce qui apparaît, le reconnaître sans
concept, sans condamner, sans rejeter, sans blâmer. Être attentif. Au
fur et à mesure, nous cultiverons l'amour bienveillant et la compassion,
et notre faculté d'acceptation grandira et s'approfondira incluant les
infimes parties de nous-mêmes que nous rejetons. Ce sera une guérison,
un soulagement, la paix. Cela demande du courage et de la confiance de
regarder profondément en soi, d'expérimenter et de voir précisément la
colère, la peur, l'avidité, la tristesse, au lieu de vouloir s'en
débarrasser. C'est un processus de purification.
Il n'est pas
possible de n'avoir que des expériences agréables et d'éviter celles qui
sont déplaisantes. Il y a des expériences agréables, désagréables et
neutres. Nous devons les laisser être, sans vouloir les modifier. C'est
notre conditionnement qui nous pousse à ne vouloir accepter que ce qui
est plaisant et à rejeter ce qui est déplaisant.
L’acceptation est
très subtile. Nous pouvons penser que nous acceptons alors qu'en fait
nous nions ou sommes indifférents. Ce n'est pas accepter. L'acceptation
est inconditionnelle, elle dit oui : oui à la colère, oui à la rage, oui
à la haine, sans reproche.
Il est très utile de comprendre que ce
n'est pas moi qui suis en colère, qui ai de la haine. Ce n'est pas ma
colère, ma rage. C'est uniquement l'énergie de la colère, de la haine,
de la rage. Ce n'est pas personnel. Nous nous identifions à ces énergies
: ma colère, ma haine, ce qui les renforce et nous empêche de les
évacuer. C'est très douloureux. Quand nous acceptons réellement ces
états mentaux, notre cœur s'ouvre et l'amour devient possible. Quand
nous acceptons le chagrin cela libère un espace pour la joie.
L'une
des choses les plus difficiles à accepter est le changement. Nous savons
que chaque chose change mais nous voulons que les choses soient
solides, stables, sécurisantes et qu'elles ne changent pas, bien qu'en
réalité elles ne soient pas contrôlables. Les choses changent parce que
les causes et les conditions changent. Nous n'aimons pas lorsque notre
corps change, nous luttons pour ne pas vieillir. Nous souhaitons que le
présent dure et personne ne veut mourir. Cependant nous sommes
impermanents, et chaque instant est impermanent. Nous devons accepter
l'impermanence qui fait partie de notre vie. Nous souffrons parce que
nous nous accrochons et que nous voulons contrôler les choses.
Le
bouddha a dit que le moyen de ne plus souffrir est de lâcher prise, de
cesser de nous accrocher, de nous attacher. L'attachement est un fort
conditionnement. À quoi devons nous renoncer ?
À nos idées, à nos
concepts, à ce que les choses se déroulent selon nos souhaits, à être
parfaits, à nos expériences. Nous ne pouvons pas nous forcer à lâcher
prise, comme nous ne pouvons pas nous forcer à nous endormir. Cela prend
du temps. C'est un processus.
Nous avons des difficultés à laisser
les choses être parce que dans notre culture nous sommes habitués à
faire, à modifier, à améliorer. Il nous est difficile de rester
immobile, juste être, sans essayer quoique ce soit. Pouvons-nous
simplement nous asseoir ? Simplement marcher ? Manger ? Être avec chaque
moment ? Autoriser chaque instant à être juste comme il est ? Le voir,
le reconnaître, y être pleinement attentif jusqu'à ce que le moment
suivant apparaisse ? Permettre à chaque moment de naître et de mourir
sans rien faire, seulement lui permettre de se déployer qu'il soit
agréable, désagréable ou neutre ?
Cela n'est pas facile et parfois
nous avons l'impression que ce n'est pas possible. Il nous faut du
courage et beaucoup de patience. Accepter nous donne un sentiment de
joie, de liberté, de sécurité. Nous nous sentons moins séparés des
autres et du monde. Nous pouvons agir avec respect et sagesse.
Les
choses changent selon leur propre rythme. Si nous abandonnons notre
résistance, nous libérerons l'énergie nécessaire pour être pleinement
vivants et heureux.
e
pouvons ou ne voulons pas la supporter.
Il ne faut pas vouloir nous
accepter quand nous changerons ou quand nous évoluerons. Nous devons
nous accepter maintenant tels que nous sommes. Il en est de même pour
les autres. Nous ne devons pas chercher à les changer, mais les accepter
comme ils sont maintenant.
En réalité, le changement n'est possible
que quand nous nous acceptons. Nous devons permettre et être avec
chacune de nos expériences directement. Comment pouvons-nous y parvenir ?
En
étant attentif. L’attention n'ajoute rien, ne juge pas, ne compare pas.
Grâce à l'attention nous pouvons être conscients de ce qui est en train
de se passer, de chaque moment, et nous pouvons observer comment nous y
réagissons. Est-ce que nous nous y accrochons ? Est-ce que nous
rejetons ? Que ressentons-nous dans notre corps ? Y a-t-il des
contractions ou sommes-nous ouverts ?
Nous avons tendance à nous
crisper quand nous ressentons des sensations désagréables, par
conséquent nous ne leur permettons pas d'être complètement. Du fait des
contractions, nous créons un blocage et nous ne pouvons voir clairement
ce qui se passe. En fait nous essayons d'agir en sorte que les choses
soient différentes, au lieu de les laisser être, de les observer avec
attention, que ce soient des douleurs, de l'agitation ou de la
tristesse. Si au lieu de les bloquer, de lutter contre, nous les
acceptons, elles commencent à se calmer car l'énergie utilisée pour
lutter et se contracter est libérée.
Accepter ne signifie justement
pas abandonner. Lorsque chaque chose est vue clairement, avec
compréhension, il est possible d'agir sagement. Il s'agit d'accepter
tous nos états émotionnels et mentaux, ainsi que nos réactions à leur
égard. Nous nous apercevrons que notre acceptation leur permettra de les
dissiper. Il faut les inclure au lieu de les exclure, parce que les
exclure consomme beaucoup d'énergie, et nous avons tendance à utiliser
tant d’énergie en allant à l'encontre de ce qui existe, en rejetant, en
niant, en nous crispant. C'est épuisant.
Bien souvent, nous ne
sommes même pas conscients de le faire. Nous sommes le plus souvent
sévères avec nous-mêmes, nous nous jugeons durement. Nous manifestons de
l'hostilité envers certaines parties de nous-mêmes. Nous devons être
gentils et nous donner de l'amour.
Comment cultiver un esprit qui
accepte et ne juge pas alors que c'est une habitude conditionnée très
ancrée en nous de comparer, de juger et de rejeter ?
C'est à nouveau
l'attention. Observer simplement ce qui apparaît, le reconnaître sans
concept, sans condamner, sans rejeter, sans blâmer. Être attentif. Au
fur et à mesure, nous cultiverons l'amour bienveillant et la compassion,
et notre faculté d'acceptation grandira et s'approfondira incluant les
infimes parties de nous-mêmes que nous rejetons. Ce sera une guérison,
un soulagement, la paix. Cela demande du courage et de la confiance de
regarder profondément en soi, d'expérimenter et de voir précisément la
colère, la peur, l'avidité, la tristesse, au lieu de vouloir s'en
débarrasser. C'est un processus de purification.
Il n'est pas
possible de n'avoir que des expériences agréables et d'éviter celles qui
sont déplaisantes. Il y a des expériences agréables, désagréables et
neutres. Nous devons les laisser être, sans vouloir les modifier. C'est
notre conditionnement qui nous pousse à ne vouloir accepter que ce qui
est plaisant et à rejeter ce qui est déplaisant.
L’acceptation est
très subtile. Nous pouvons penser que nous acceptons alors qu'en fait
nous nions ou sommes indifférents. Ce n'est pas accepter. L'acceptation
est inconditionnelle, elle dit oui : oui à la colère, oui à la rage, oui
à la haine, sans reproche.
Il est très utile de comprendre que ce
n'est pas moi qui suis en colère, qui ai de la haine. Ce n'est pas ma
colère, ma rage. C'est uniquement l'énergie de la colère, de la haine,
de la rage. Ce n'est pas personnel. Nous nous identifions à ces énergies
: ma colère, ma haine, ce qui les renforce et nous empêche de les
évacuer. C'est très douloureux. Quand nous acceptons réellement ces
états mentaux, notre cœur s'ouvre et l'amour devient possible. Quand
nous acceptons le chagrin cela libère un espace pour la joie.
L'une
des choses les plus difficiles à accepter est le changement. Nous savons
que chaque chose change mais nous voulons que les choses soient
solides, stables, sécurisantes et qu'elles ne changent pas, bien qu'en
réalité elles ne soient pas contrôlables. Les choses changent parce que
les causes et les conditions changent. Nous n'aimons pas lorsque notre
corps change, nous luttons pour ne pas vieillir. Nous souhaitons que le
présent dure et personne ne veut mourir. Cependant nous sommes
impermanents, et chaque instant est impermanent. Nous devons accepter
l'impermanence qui fait partie de notre vie. Nous souffrons parce que
nous nous accrochons et que nous voulons contrôler les choses.
Le
bouddha a dit que le moyen de ne plus souffrir est de lâcher prise, de
cesser de nous accrocher, de nous attacher. L'attachement est un fort
conditionnement. À quoi devons nous renoncer ?
À nos idées, à nos
concepts, à ce que les choses se déroulent selon nos souhaits, à être
parfaits, à nos expériences. Nous ne pouvons pas nous forcer à lâcher
prise, comme nous ne pouvons pas nous forcer à nous endormir. Cela prend
du temps. C'est un processus.
Nous avons des difficultés à laisser
les choses être parce que dans notre culture nous sommes habitués à
faire, à modifier, à améliorer. Il nous est difficile de rester
immobile, juste être, sans essayer quoique ce soit. Pouvons-nous
simplement nous asseoir ? Simplement marcher ? Manger ? Être avec chaque
moment ? Autoriser chaque instant à être juste comme il est ? Le voir,
le reconnaître, y être pleinement attentif jusqu'à ce que le moment
suivant apparaisse ? Permettre à chaque moment de naître et de mourir
sans rien faire, seulement lui permettre de se déployer qu'il soit
agréable, désagréable ou neutre ?
Cela n'est pas facile et parfois
nous avons l'impression que ce n'est pas possible. Il nous faut du
courage et beaucoup de patience. Accepter nous donne un sentiment de
joie, de liberté, de sécurité. Nous nous sentons moins séparés des
autres et du monde. Nous pouvons agir avec respect et sagesse.
Les
choses changent selon leur propre rythme. Si nous abandonnons notre
résistance, nous libérerons l'énergie nécessaire pour être pleinement
vivants et heureux.
Commentaires
1. Nine le 20-08-2011 à 12:39:43 (site)
hate de voir ta robe de mariée